Things

Je vais encore faire l'impasse sur ce qui est au fond moins important que ce qui va suivre, et ca sera une autre dedicace a une personne dans laquelle je me reconnais.

"Love is but the discovery of ourselves in others and the delight of the recognition"

Et si Dieu était en l'homme ? Et si justement, la réalisation de cela tenait au fait de cesser de désirer, et en particulier désirer le pouvoir ?

Quand on dit "je suis en vie", c'est en même temps "je suis envie" : je désire, donc je suis. Mais l'être humain se mord la queue : il devient esclave de ses désirs, se réifie. Vivante figure de l'avidité, il se contente de survivre, déformé par l'ambition et la haine de lui-même. Car posséder et exister sont deux choses différentes... Il est avide, il tourne à vide. Le bonheur dépend toujours d'un statut social supérieur, une maison, une voiture, l'obtention d'un super boulot. L'homme oublie que son essence est divine, qu'elle se situe au-delà de ses pulsions. L'homme n'a pas seulement le désir d'être Dieu. L'homme est Dieu, car macrocosme et microcosme se répondent. Etre libéré du désir c'est être libéré de la souffrance.

Désirer le bonheur c'est déjà souffrir. Ouvrez les yeux. Quelles que soient les circonstances et les épreuves que vous traversez, il y a en vous les instruments de votre libération, car la Vie vous donne les moyens de surmonter chacune des embûches placées sur votre chemin. N'attendez pas que les circonstances soient favorables pour être heureux : vous trouverez toujours au moins une bonne "raison" d'être malheureux.